samedi 8 janvier 2011
APPEL A TÉMOIN! pour le meurtre de Claudy ELISOR
lundi 7 juin 2010
HALTE AUX VIOLENCES POLICIERES
Le 17 Juin 2007, disparaissait dans un fourgon de la Police du 20è arrondissement de Paris, le jeune Lamine DIENG. Une disparition dont les circonstances reste, à ce jour, encore non élucidées.
Depuis, chaque année la famille et l’ensemble de ses amis se mobilisent pour découvrir la vérité. L’enquête judiciaire, déclenchée depuis juillet 2007 n’a toujours pas délivrée ses conclusions sur les véritables causes de cette disparition... Les conclusions de la justice française sur la mort de Lamine reste encore un mystère ! Le décès aurait été occasionné par un arrêt cardiaque selon le diagnostique du médecin légiste…
3 ans après, rien ne prouve que Lamine soit réellement décédé dans les circonstances que la police des polices (IGS) a conclu.
La procédure, engagée pour rétablir la vérité, dépend de nos mobilisations,
nous attendons votre soutien le 19 Juin 2010.
Plus d'information sur:
vendredi 22 janvier 2010
L’ARCHE DE ZOE A ENCORE FRAPPE !
DESOLANT : la France continue à cautionner des enlèvements d’enfants noirs de ses ex colonies.
Nous nous souvenons que l’état et l’armée française sous couvert d’associations de pseudo action humanitaire, sont experts en enlèvement d’enfants en Afrique, ils font partie des premiers fournisseurs internationaux de réseaux ; pédophiles, de trafics d’organes , de prostitutions, d’enfants esclaves ou cobayes pour la science.
Sachant que les enfants adoptés dans des familles françaises ont un coût ! « Comme pour les enfants Tchadiens de l’arche de zoé », à l’époque un enfant adopté valait 2500€, aujourd’hui avec l’augmentation du coût de la vie, à combien sont-ils ?
* Kouch: territoire Aethiopio-somalien. Nom tiré des récits bibliques, Kouch Pount, Canaan et Mitzraïm sont les quatres fils de Cham et petits fils du patriarche Noé après le déluge.
Lire les articles de l'AFP cliquez sur les liens:
Adoption: Paris mis en cause malgré l'accueil des premiers enfants haïtiens
Haïti: controverse entre familles adoptantes et défenseurs des droits des enfants
Haïti/adoption : sous pression, Paris va hâter le transfert de 276 enfants
Haïti/adoption: les enfants aux dossiers complets seront évacués
Haïti : un geste pour les adoptions
dimanche 3 janvier 2010
LOGIQUE D'INSURRECTION ANTILLO-GUYANAISE ANNONCEE!
COMMUNIQUE DE ELI DOMOTA le 29/12/09
Inquiétude en Guadeloupe; l'accord BINO Complétement oublier; L'essence à encore augmenté; et des cohortes de gendarmes se mobilisent en Guadeloupe.
Sms de Eli le 03/01/10 (20h30 heure locale)
"Parole de touriste: je suis au canella. Je suis éffaré de voir une telle concentration de gendarmes. Il faut les voir s'entrainer à maîtriser l'adversaire sur la plage en tenue de guerre, nos regards inquiets s'interrogeant sur l'objet de temps de préparation!"
Eli DOMOTA
samedi 10 octobre 2009
SOLIDARITE LKP
Le LKP reclame le respect des accords BINO et le SMIC à 1500€
Vidéo du discourt d’Elie Domota le 09/10/09
Lisez notre commentaire:
mardi 6 octobre 2009
SOLIDARITE "ESPRIT LKP"
Ce sont plus de 25 000 personnes qui ont manifesté ce Samedi 03 Octobre dans les rues de Pointe-à-Pitre pour exiger le respect des engagements pris par L’Etat français dans le protocole de suspension de conflit du 4 mars 2009.
En effet,
· L’accord BINO, instituant une augmentation de salaire de 200 € net pour près de 60 000 salariés du secteur privé, a été détourné par l’Etat de son objectif principal, d’abord en l’appelant RSTA comme s’il s’agissait d ‘une allocation donnée par bonté d’âme aux « pauvres travailleurs » par l’ « Etat généreux », ensuite en limitant le nombre de bénéficiaires et enfin en l’amputant de l’article 5 qui garantissait aux salariés sa prise en charge par l’employeur au terme des aides de l’Etat et des Collectivités.
· L’autorité de la concurrence confirme dans son dernier rapport que les importateurs distributeurs volent depuis toujours les Guadeloupéens en pratiquant des prix exorbitants s’offrant des rentes de situation et cela avec la complicité des services de l’Etat.
· L’Etat s’est engagé à financer un plan d’urgence pour la formation professionnelle et l’insertion en faveur de 8.000 jeunes en difficulté. Six mois plus tard, RIEN N’A ETE FAIT alors que 60% des 16-25 ans sont en chômage et que la violence et la délinquance se banalisent sur l’ensemble du territoire avec comme seule réponse des autorités, la répression et le mépris des jeunes!
· L’Etat vient de subventionner à hauteur de 44 millions € les compagnies pétrolières et principalement TOTAL. Cette dernière réclame encore 66 millions d’euros. Aucun des engagements pris par l’Etat dans ce dossier n’a été respecté et pourtant, Mme Penchard annonce une hausse du carburant de 22 centimes. Tous les rapports rédigés par les propres services de l’Etat et la Mission Parlementaire considèrent que le mode de fixation et la structure des prix sont générateurs de PWOFITASYON au détriment du consommateur Gwadloupéyen.
LKP exhorte l’ensemble des Travailleurs, des Jeunes, des Retraitées, des Chômeurs de GUADELOUPE à se préparer, dans les communes, dans les entreprises, dans les quartiers, dans les villes, en famille, entre amis, à une vaste et large mobilisation pour faire respecter la parole donnée & des engagements signés.
LKP EXIGE NOTAMMENT :
- Le respect et l’application de l’Accord BINO, conformément aux dispositions de l’accord interprofessionnel du 26 février 2009 ; la mise en place du Plan d’urgence pour l’Emploi, l’Insertion et la Formation Professionnelle des jeunes ; la revalorisation des minimas sociaux et de l’Allocation pour les personnes handicapées ; le respect des accords signés sur la baisse des prix ;
- La condamnation de l’Etat Français et des Békés pour l’empoisonnement à la CHLORDECONE et l’indemnisation de toutes les victimes ;
- L’arrêt immédiat de toute répression anti-syndicale dans les entreprises et administrations et l’arrêt de toute poursuite judiciaire contre les militants et les jeunes pour cause de participation à la mobilisation ;
- La reprise des négociations sur les revendications du LKP
Le Porte Parole
Elie DOMOTA
Lapwent 03.10.09
lundi 15 juin 2009
AFFAIRE BINO DU NOUVEAU!
Deux avocats se rebelle
Du nouveau dans l'affaire BINO
« Nous n’irons pas à Paris » Cette phrase, qui en d’autres circonstances serait tout à fait anodine, constitue dans le cas présent, un véritable défi à un pouvoir qui semble utiliser la justice pour régler quelques comptes avec le LKP depuis la fin de la grève générale (voir la fin de l’article suivant http://chien-creole.blogspot.com/2009/05/parallele-historique.html)
La jeune femme qui la prononce lors d’une conférence de presse, n’est autre que la jeune avocate du LKP, Sarah Aristide, dont l’engagement au côté de l’UGTG ou des sans-papiers haïtiens ne date pas d’hier. Elle et son confrère, Patrice Tacita, une des figures du LKP, représentant du groupe Akiyo, ont été convoqués à Paris, respectivement les 17 et 16 juin, afin d’être mis en examen.
1° « Deux avocats en mal de notoriété »
L’affaire a débuté après que les deux avocats ont déposé plainte, dénonçant le fait que leurs lignes téléphoniques avaient fait l’objet d’interception lors de conversations avec leurs clients en 2005 et 2006. Les 23 et 24 octobre 2008, ils se sont interrogés sur RFO sur le fait que personne ne semblait s’émouvoir de cette affaire à laquelle aucune suite sérieuse n’était donnée. Ils ont donc réitéré leurs accusations. Quant aux policiers mis en cause, ils avaient par la voix de leur supérieur, fait savoir qu’ils ne diraient rien sur cette affaire au parquet qui devait les auditionner. Loin de condamner cette attitude, c’est la sortie médiatique des deux avocats qui a déclenché les foudres du procureur, Jean-Michel Prêtre.
Il les a publiquement traités de menteurs, d’affabulateurs. Il n’a pas hésité à réduire leur exigence de respect des principes fondamentaux de la justice à un coup de pub orquestré par « deux avocats en mal de notoriété »… C’est dans ce contexte qu’une juge, madame Charloux, a, à son tour, porté plainte, cette fois contre nos deux avocats, estimant que sa probité de magistrat avait été mise en cause par leurs allégations dans cette affaire.
2° Dès le 22 février
Jean-Michel Prêtre a ouvert une information à une date qui n’a probablement rien de fortuite : il s’agit du 22 février 2009, deux jours à peine après le commencement de la grève générale initiée par le LKP. Déjà les deux jeunes avocats avaient fait savoir qu’ils défendraient ce mouvement. Difficile d’y voir une coïncidence. Notons que par la suite, Sarah Aristide va devenir l’avocate de Jimmy Lautric, dans une affaire embarrassante pour le pouvoir comme Chien Créole l’a déjà dénoncé et peut-être liée au meurtre du syndicaliste Jacques Bino (IMPORTANT suite de nos révélations sur l'affaire JACQUES BINO !!!voir l’article suivant http://chien-creole.blogspot.com/2009/04/contre-enquete.html). Autant dire que ces deux avocats dérangent.
Jambe de Jimmy LAUTRIC
Affaire Bino; blog:devoir de mémoire 14/03/09 cliquez ici
Ecouter la révélation de la journaliste Marianne Payot dans l'émission de C'dans l'air le 18/02/09
3° Convoqués à Paris
Une première convocation leur a été délivrée, leur demandant de se présenter à Pointe-à-Pitre le 19 mai. Sans explication, cette convocation a été annulée. C’est quand ils ont reçu la seconde convocation, cette fois pour Paris, qu’ils ont compris. Le motif invoqué pour expliquer ce changement subit de décision est que l’affaire serait de nature « à troubler l’ordre public local ». La requête déposée pour être entendus en visio-conférence a été rejetée.
4° Ordre public colonial et avocats indigènes
Plusieurs avocats, et pas des moindres, solidaires de leurs jeunes confrères, ont décidé de se constituer en comité de soutien. Il donne, ce vendredi en fin d’après-midi, une conférence de presse. Dans l’auditoire, en solidarité, plusieurs membres du LKP sont présents et écoutent attentivement, parmi lesquels, Elie Domota et Jean-Marie Nomertin, pour ne citer qu’eux. En revanche RFO brille curieusement par son absence… Maître Rodes, doyen du barreau de la Guadeloupe, se présente comme un infatigable pèlerin de la lutte anti-coloniale. Grande figure de l’indépendantisme guadeloupéen, il a fait partie des accusés au procès des 18 patriotes (à ce sujet, lire l’article suivant http://chien-creole.blogspot.com/2009/05/parallele-historique.html), ce qui fait de lui un symbole vivant de cette cause. Citant Dessaline, héros de l’indépendance haïtienne qui signait ses missives comme général indigène, il se qualifie lui-même d’avocat indigène.
Le plus ancien avocat de la Caraïbe commence par rappeler que la justice est le dernier rempart de l’ordre colonial : « sans justice coloniale, il n’y a pas de colonie ». Puis, il se livre à un vaste balayage historique allant du code noir écrit sous Louis XIV, en passant par la magistrature coloniale, à l’époque où celle-ci n’avait pas honte de s’appeler ainsi, s’égarant ensuite assez longuement sur ses souvenirs de la seconde guerre mondiale, avant de revenir à l’affaire qui nous préoccupe. Il revient sur le concept d’"ordre public local" qu’il traduit par « ordre public colonial » et qui semble s’opposer au fait qu’un magistrat de Paris vienne sur place mettre en examen deux avocats « indigènes ». « L’ordre public colonial s’oppose à ce que la justice se passe normalement. C’est effrayant ! » Il annonce ensuite son attention de faire appel contre la décision de la juge parisienne car elle induit que la Guadeloupe est en marge de la République Française puisqu’on distingue cette dernière du fameux ordre public local.
5° Un aveu de faiblesse
Maître Evita Chevry rappelle que c’est la troisième fois en peu de temps que le parquet s’en prend à la parole des avocats. Il y a d’abord eu les poursuites contre maître Harry Durimel, par ailleurs dirigeant des Verts Guadeloupe, ensuite est venue l’affaire des écoutes, « des faits que la profession considère comme exceptionnellement graves » ; et enfin voici les mises en examen pour diffamation. L’avocate dénonce le dépaysement de l’affaire. Selon elle, à travers cette manœuvre, le procureur n’a d’autre objectif que de « jouer à domicile, sur son terrain ». Ce n’est ni plus ni moins qu’un aveu de faiblesse ; « l’aveu qu’ici, il ne maîtrise ni le terrain, ni les hommes ». Elle pointe du doigt au passage les irrégularités dans la procédure quant à la façon dont ils ont été convoqués. Patrice Tacita, le visage grave, dénonce le manque de considération dont ils font l’objet dans cette affaire et rappelle sentencieusement que « le totalitarisme n’est pas loin lorsqu’on tente de substituer un ordre répressif au droit commun ».
6° « Dans mon pays »
Lorsque Sarah Aristide prend enfin la parole, elle expose sereinement son point de vue, dans un discours teinté de nationalisme où chaque mot est pesé. Elle dénonce un procès politique et le fait qu’en dépaysant l’affaire il s’agit ni plus, ni moins que de les couper de leur soutien populaire, de leur force qui réside dans le LKP. Elle réaffirme ne pas vouloir se dérober à la justice, elle a d’ailleurs des choses à dire, mais continue-t’elle « puisqu’on me reproche quelque chose dans mon pays, je dois être entendue dans mon pays ». Elle précise que dans le cadre de leur convocation à Paris, le billet d’avion, les nuits d’hôtel, et les frais courants sont entièrement à leur charge. Il leur a déjà fallu, à eux deux, débourser 6000 euros à consigner, pour que leur plainte pour écoutes illicites soit reçue, puisque le procureur refusait d’y donner suite. Mais conclut-elle, « tout ça n’est qu’accessoire, car vous l’avez compris, il s’agit en fait d’une question de principes. On nous a refusé la visioconférence, nous n’allons nulle part. Nous n’irons pas à Paris. »
7° Esprit insoumis
Une sorte de stupéfaction s’empare de la salle. Evoquant la suite probable des événements, à savoir le mandat d’amener, l’arrestation menottée et la déportation en métropole, elle affirme calmement mais avec détermination : « je suis prête à assumer ces bracelets car ils représentent ce que j’ai de plus sacré, ma liberté ».
Cette allusion fait bien sûr écho au passé esclavagiste de l’archipel et parle à tout Guadeloupéen. Cependant, au-delà de cette symbolique très forte, dans l’histoire de la lutte contre le pouvoir colonial, on retrouve en Guadeloupe cette constante qui consiste à détourner la répression coloniale pour la retourner contre ce même pouvoir. On l’a vu récemment avec les commémorations du massacre de mai 67, un événement qui devient constitutif de l’identité guadeloupéenne, qui soude les Guadeloupéens autour de la mémoire (voir : http://chien-creole.blogspot.com/2009/05/tout-en-image.html) On a vu aussi, comment le procès des 18 patriotes, en 68, accusés d’avoir portés atteintes à la sûreté de l’Etat, est devenu le procès des pratiques colonialistes de la France en Guadeloupe. Dans cet oxymore des menottes symboles de liberté, c’est toute cette tradition qu’on retrouve. La froide violence répressive n’a pas de prise sur l’esprit insoumis qui fait montre de son indéniable supériorité en transcendant ce qui devrait lui couper les ailes. Comme au Judo, on se sert du poids de l’adversaire pour le faire chuter.
8° Désobéissance civile
La décision courageuse de cette jeune femme et de son confrère, qui empruntent le sentier périlleux de la désobéissance civile, pourrait bien faire plier l’Etat, soit en le poussant à faire preuve de plus d’intelligence et de modération, soit en amenant le peuple à se soulever si on devait leur faire subir le traitement dégradant évoqué plus haut, alors qu’ils n’ont fait que défendre des principes de justice. Le ton nationaliste emprunté aujourd’hui par chacun des intervenants n’est pas innocent. Ils savent pouvoir rassembler bien au-delà des clivages politiques si le masque tombe et que l’opinion publique perçoit les relents colonialistes qui se cachent derrière cette affaire. Interrogé par Chien Créole en marge de cette conférence, Elie Domota a bien fait comprendre que le LKP, directement visé dans cette affaire, ne resterait pas les bras croisés si cela devait arriver : « s’ils les veulent, qu’ils viennent donc les chercher… » Il va falloir suivre cette affaire avec la plus grande attention car elle est de nature à remettre le feu au poudre en Guadeloupe, dans un climat de plus en plus délétère…
Le LKP devrait très bientôt appeler à une mobilisation massive le 22 juin, en soutien à ses deux avocats.
Sources: N.Capresse; G.Léonard
CONFERENCE
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