dimanche 8 mars 2009

Communiqué du MODEMAS Martinique


SOYONS SOLIDAIRES DES PROPOS D’ELIE DOMOTA
NOUS NE LAISSERONS PAS LES BEKES RETABLIR L’ESCLAVAGE
Le jeudi 5 mars 2009, le leader du LKP Elie DOMOTA tenait les propos suivants "Soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe …. "Nous sommes très fermes sur cette question là. Nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage". à l’adresse des patrons de l'île réfractaires à l'accord prévoyant une augmentation salariale mensuelle de 200 euros.

Aussitôt le procureur de la république française en Guadeloupe a indiqué qu’il ouvrait une enquête judiciaire contre Elie DOMOTA pour provocation à la discrimination, à la haine et à la violence contre des personnes ou des catégories de personnes en raison de leur origine ou en raison de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion, visant notamment et spécifiquement les personnes désignées par le vocable Béké et les entreprises que ces personnes dirigent » ajoutant que cette enquête viserait également le délit de "provocation à l'extorsion de signature par contrainte s'agissant des accords dits Jacques Bino »

Les propos du procureur de la république en poste en Guadeloupe ne sont que la traduction du mépris et de l’arrogance viscérale des représentants de l’Etat français envers nos peuples tout comme l’a été le récent comportement des békés en Martinique.
En effet, ce vendredi 6 mars 2009 4 membres bien connus de cette caste béké Frédéric DE REYNAL, Bernard DE GENTIL, Roger DE JAHAM et Jean François HAYOT, avec la complicité de l’Etat français, viennent de faire ostensiblement la démonstration de leurs méthodes esclavagistes en organisant avec l’autorisation du préfet ancien locataire déchu du sieur Alain HUGUES DESPOINTES bien connu pour ses propos racistes à l’encontre des nègres, une contre manifestation dans le but d’intimider les travailleurs martiniquais et de les contraindre à reprendre le travail.

Dès lors, l’annonce de représailles par les magistrats représentant la justice française en Guadeloupe à l’encontre d’un militant qui a su incarner les valeurs et revendications du peuple guadeloupéen face à la « pwofitasyon » des gros patrons au premier rang desquels se trouvent les békés alliés séculaires de l’Etat français, n’a donc rien de surprenant.


En conséquence Le MODEMAS se solidarise avec le leader du LKP.
Son Président

* reprend à son compte les propos du représentant du LKP qui se justifient dans le contexte actuel et qui sont en adéquation avec le comportement constant de la caste béké vis-à-vis de nos peuples dont l’exploitation pluriséculaire lui a permis d’ériger des richesses grâce auxquelles certains de ses membres se retrouvent aujourd’hui à la tête d’un empire financier.
* met en garde l’Etat français contre toute velléité de répression de style colonial à l’encontre de ceux qui se battent pour la dignité et le respect dus à ces peuples meurtris et en lutte pour leur existence au monde et qui viennent de signifier aux békés que le temps de l’esclavage est terminé et que leur réveil marque l’avènement du temps de la réparation.
Le samedi 7mars 2009
G. MALSA
Président du MODEMAS
.......................................

Guadeloupe
Protocole d'Accord
Accords Transporteurs
Accords Bino

Martinique

http://collectif5fevrier.blogspot.com/

(Lire: Cliquez sur les liens)

1 commentaire:

  1. "Nous ne laisserons pas une bande de Bekes retablir l'esclavage"

    Cette phrase ne renferme aucun propos raciste ni d'incitation a la violence, elle est simple, ecrite au futur et renforcee de la negation "ne". La mechancete rend l'homme aveugle.Cette phrase est conforme au pacte international relatif aux droits civils et politiques adopte par l'assemblee generale dans sa resolution 2200 A (XXI) du 16 Decembre 1966, Entree en vigueur: le 23 Mars 1976 dans la 3eme partie dans son article 8 les alineas 1 et 2 qui stupilent:
    1)Nul ne sera tenu en esclavage: l'esclavage et la traite des l'esclaves, sous toutes leurs formes sont interdits.2) Nul ne sera tenu en servitude.
    Et plus loin dans l'article 19 les alineas 1 et 2 stipulent:
    1) Nul ne peut etre inquiete pour ses opinions. 2) Toute personne a droit a la liberte d'expression: ce droit comprend la liberte de rechercher, de recevoir et de repandre les informations et des idees de toute espece. sans consideration de frontieres, sous une forme orale, ecrite, imprimee ou artistique ou par tout autre moyen de son choix.
    Ce recours a la justice est une tentative desesperee qui nous rappelle le regne des tontons macoutes, ces ripoux de Duvalier pere et fils a l'epoque de la dictature sanguinaire en Haiti. Cette demarche est bourbiee d'intimidations et d'iregularites.
    Aujourd'hui, les oppresseurs voulent se faire passer a la place des victimes et tentent de jeter tout le monde dans la confusion. Il est absurbe et revoltant qu'une minorite inconsciente s'accroche aux vieilles mentalitees: "tout pour lui et rien pour la grande majorite qui constitue la force motrice de la production locale et de la metropole. Nous savons qu'elle controle l'appareil judiciaire tel que ca a ete avant la grande revolution a Saint-Domingue mais, elle se trompe grandement. Cette minorite n'a pas d'arguments convaincants pour gagner ce proces insignifiant.
    Plus de 200 ans apres les consequences nefastes de l'esclavage et environ 60 ans apres la declaration universelle des droits de l'homme, ces gens la veulent toujours appliquer les memes pratiques abitraires et audacieuses de la metropole. Nous sommes curieux, nous aimerions savoir les objectifs reels de cette reticence. he! voulez-vous conduire Mr Elie Domota au fort de joue, cet odieu enfer ou l'on a torture et assassine Toussaint Louverture le precurseur de la liberte des noirs? ou voulez-vous l'expulser vers l'Afrique du Sud comme on avait fait a Jean Bertrand Aristide le president constitutionel de la Republique d'Haiti pour avoir ose revendiquer la restitution de la dette de l'independance d'haiti?
    Malgre les actes d'intimidations ce peuple conscientise et mobilise ne va pas se soumettre devant l'arrogance de quelques petits colons qui veulent toujours perpetuer le statu quo. Les oppresseurs doivent se ressaisir pour ne pas inciter la colere des oprimes. Cette phrase, cette declaration du leader du LKP M. Elie Domota est le reflet d'une realite plus que parfaite vieille de plusieur centenaires que seul les inconscients peuvent ignorer.
    Les revandications du peuple sont legitimes et sa concretisation sera justice pour la majorite. Vox populi vox Dei.

    Pour le Collectif des militants Sans Frontiere:
    Vauze R Declasse, Journaliste,
    Bachelier en Justice Criminelle
    la_presse@yahoo.com

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